Corps, 2012

6 photographies
53 x 80 cm

Quand on fait le vide, que reste t’il ?
Il reste le corps et l’espace
Il reste leur relation.

Le corps comme lieu d’investigation du regard, comme champ d’expérimentation de création de formes en lien avec le paysage. Comme point de départ une surface de tissu, un carré blanc de 1,60 m représentant la limite de l’extension de mon propre corps.

Il s’agit d’explorer, ici, les espaces intermédiaires du corps : extension, tension, détente. Le corps comme fonction sacrée, abrite la mémoire. Le tissu agit et inscrit la mémoire du corps dans une forme.

Le tissu : matériau malléable et modulable, opère comme une sorte de seconde peau. Il épouse et inscrit les tensions du corps dans le mouvement. Le carré blanc s’anime, se transforme dans l’espace en une sorte de chorégraphie de formes corps, il devient alors armature, support, abstraction, un signe entre ciel et terre. Le corps est essentiellement présence, il signifie dans ce travail structure et enveloppe à la fois.

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