« L’ombre nue » propose une relecture de l’album familial.

Le caractère autobiographique occupe une place centrale dans mes préoccupations plastiques comme sujet et représentation photographique.

Dans cette perspective, j’ai placé au cœur de mon travail la question de la mémoire, du temps et de l’identité. Dans la série de « L’ombre nue », chaque image est en elle –même une fiction mettant en scène la mémoire iconographique de mes ancêtres.

Ce qui m’anime dans ce travail c’est de tenter de donner vie à l’image en la plongeant dans le présent, pour lui redonner du mouvement, de l’être, là devant, dans un face avec le regard. Il s’agit en quelque sorte de signifier le constat de l’absence révélé par la présence du regard dans une présentation.