L’étrangère intime, 2001

6 photographies
40 x 60 cm

Cette série s'ancre dans mon désir de mettre en scène un portrait que je possède de ma grand-mère paternelle que je n'ai pas connue.

J'ai imaginé son image comme une apparition s'inscrivant sur la trame d'un tissu brodé par elle ; ce tissu, une nappe qui servait à décorer la table les dimanches de fête, particulièrement le dimanche de Pâques.

Cette nappe brodée par ma grand-mère devient écran sensible sur lequel apparaît et disparaît sa trace lumineuse : la broderie renvoie à une technique principalement réservée aux femmes depuis l'Antiquité, mais aussi aux liens existant entre la broderie, la femme, et l'histoire de l'art.

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