Envert, 2013
11 photographies
46 x 41,3 cm
1 photographie 80,4 x 150 cm (diassec)
"Le monde n’a été pour toi qu’un clair miroir où se reflétait ton rêve", écrit Henri Roujon. Ces mots gravés sur une stèle du parc consacrée à Ernest Hébert, ont attirés mon attention.
Dans ce jardin, désir d’explorer l’émotion de la couleur, une fois de plus.
La série "Envert", se présente comme une suite d’images reliées les unes aux autres par l’éblouissement de la couleur verte. Interroger le temps, l’espace, la lumière, en termes de Variations. Percevoir les surfaces colorées comme une suite de notes musicales. Construire un autoportrait en diptyque : une femme traverse le jardin à la tombée du jour, dans une aura bleue, allégorie d’un autre temps, d’une autre réalité.
Le jardin est pour moi un lieu stimulant : rêver et faire rêver, variations, couleurs, lumières, rythmes, architectures, conduisent mon regard dans la traversée du jardin du musée Hébert.
C’est dans les interstices, les déplacements, les variations d’un réel à un autre, d’un jardin à un autre, que s’installent les écarts. Il n’y a pas d’art sans transformation.